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Amboise, une cité au caractère authentique​

Amboise, c’est aussi une histoire riche de près de trois millénaires qui lui offre un patrimoine d’exception.

Son coeur historique regorge de trésors qui ont traversé les siècles. Vestiges antiques, art roman, art gothique, maisons à colombages, fortifications, chaque monument d’Amboise est sublimé par la blancheur de sa pierre de tuffeau. À la tombée du jour, lorsque les rayons du soleil se font rasants, c’est toute la ville qui semble s’illuminer !

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Château du Clos Lucé

Terreau d'inspiration et de créativité : sur les traces de Léonard de Vinci

Terre d’inspiration et de créativité, le Val d’Amboise fait honneur à l’âme de Léonard de Vinci, toujours bien présente. Au fil des siècles, nombre de grands personnages ont apposé leur touche au développement esthétique ou spirituel d’Amboise. De grands artistes tels que Jean-Michel Othoniel ou Michel Audiard ont permis d’ancrer Amboise dans toute la variété de l’art contemporain, répondant aux témoignages plus anciens du Duc de Choiseul ou de l’Emir Abd el-Kader. A Amboise, l’innovation s’invite jusqu’au coeur-même des châteaux. Réalité augmentée, immersion numérique, dans la cité royale, les vieilles pierres cohabitent avec les nouvelles technologies en toute harmonie.

Sur les bords de la Loire, il semble que le génie de Léonard de Vinci continue à inspirer les plus grands esprits qui, chacun à leur façon, laissent leur empreinte sur l’histoire de la cité royale. Contemporain et compatriote de Léonard de Vinci, le moine napolitain Pacello da Mercoliano avait fait du Domaine Royal de Château Gaillard son laboratoire. Sa spécialité : l’art des jardins dont il avait parsemé les 15 hectares de ce grand domaine. Son inventivité lui permit d’accommoder, à 2000km de Naples, plusieurs espèces d’orangers au climat amboisien.

Autre grand bâtisseur, le Duc de Choiseul, qui sur ses terres de Chanteloup, fit ériger un palais gigantesque, l’égal de Versailles. Pour l’ancien Premier Ministre du Roi Louis XV, l’enjeu était de regagner les faveurs du Roi. Peine perdue, c’est exilé qu’il mourut sur ses terres amboisiennes, non sans avoir laissé en héritage un monument aussi exotique qu’extravagant : l’iconique Pagode de Chanteloup, seul vestige du palais aujourd’hui disparu.

Un siècle plus tard, c’est un autre exilé qui marquera durablement l’histoire d’Amboise. Mais celui-ci venait de bien plus loin. Défenseur de la cause algérienne, l’Emir Abd El-Kader fut retenu prisonnier au Château Royal d’Amboise quatre années durant, en compagnie d’une centaine de ses proches. Finalement libéré par l’Empereur Napoléon III en personne, ce protecteur des Chrétiens d’Orient gardera un attachement particulier pour Amboise, offrant à la ville un magnifique lustre en cristal qui orne toujours l’église Saint-Denis.

Plus près de nous, le paysage amboisien va se modeler à mesure que le territoire s’ouvre au tourisme. Michel Debré, Premier Ministre et maire d’Amboise, confie en 1967 au sculpteur Max Ernst la réalisation d’une fontaine monumentale qui trône toujours sur les bords de Loire. 60 ans plus tard, ce sont près d’une demi-douzaine d’autres œuvres contemporaines qui parsèment la promenade de Loire, du Crinkly d’Alexander Calder à l’emblématique Tour d’Or blanc, hommage de l’artiste Jean-Michel Othoniel aux vignerons du Val d’Amboise.

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